La résidence Xaintrailles

La résidence Xaintrailles

Dans les années 1960 et 1970, les architectes Roger Anger, Mario Heymann, Pierre Puccinelli et leurs équipes dessinent de nombreux immeubles parisiens. Désireux de rompre avec la banalité qui caractérise pas mal de constructions de l’époque, ils se lancent dans des recherches formelles et développent un travail sculptural sur les volumes et les surfaces.

La résidence Xaintrailles

A ce titre, la résidence Xaintrailles réalisée en 1962 est sans doute l’une de leurs réalisations les plus originales. Formant un T en plan, l’immeuble n’est pas aligné sur la rue, configuration courante dans le mouvement moderne qui volontairement déconnecte l’implantation des immeubles par rapport à la rue. L’immeuble est précédé d’un jardin orné d’une sculpture moderne en métal.

La résidence Xaintrailles

Certaines façades sont entièrement constituées de loggias : elles sont fermées par des garde-corps en métal découpés en triangle créant un motif géométrique qui se répète à l’infini. D’autres façades sont au contraire traitées en surfaces planes avec un remplissage en panneaux de bois. L’immeuble oppose ainsi des vides (les loggias) avec des pleins (les façades plates) qui lui confèrent une forte singularité.

La résidence Xaintrailles

Pour les architectes Roger Anger et Pierre Puccinelli, voir également les logements rue Barrault, l’immeuble de logements rue Erard, l’immeuble de logements 209 rue des Pyrénées, l’immeuble de logements 283 rue des Pyrénées, l’immeuble de logements rue Saint-Ambroise, logements boulevard Vincent Auriol, logements rue de Lourmel, l’immeuble de logements avenue Paul Doumer, Bureaux rue Bayard, logements rue de Vaugirard, les Provinciales de Vaugirard, les logements rue Cardinet, les logements rue Claude Terrasse, logements rue des Belles Feuilles, la résidence Artois-Flandre.

Source :
Lapierre (Eric), Guide d’architecture Paris 1900-2008, Paris, Pavillon de l’Arsenal, 2008.