Bureaux
rue de la Victoire
L’influence de l’architecture moderniste
Les architectes Jean Balladur (1924-2002), Jean-Bernard Tostivin (1928-2022) et Benjamin Lebeigle réalisent en 1956-1958 cet ensemble de bureaux destiné à la Caisse centrale de réassurance. Les influences du courant de l’architecture moderniste née dans les années 1920 sont perceptibles dans leur travail. Cet immeuble est l’un des premiers exemples français de mur-rideau utilisé pour des bureaux : l’ossature métallique libère la façade et autorise une façade entièrement vitrée. En outre, les étages sont placés en porte-à-faux.

Bureaux rue de la Victoire
Une élégante proue courbe
Balladur choisit de créer une proue courbe à l’angle de la rue de la Victoire et de la rue Saint-Georges. Les terrasses en retrait aux étages supérieurs apportent également beaucoup d’élégance à l’immeuble. Les allèges en verre émaillé bleu-vert sont une création très réussie de l’entreprise Saint-Gobain. L’ensemble du bâtiment est dimensionné selon le Modulor mis au point par Le Corbusier. Le Modulor fixe des dimensions en rapport avec celles du corps humain et du nombre d’or.

Bureaux rue de la Victoire
Située juste en face, la grande synagogue de la rue de la Victoire se reflète sur les façades bleues et grises de l’immeuble.

Bureaux rue de la Victoire : la grande synagogue située en face se reflète sur la façade
Pour l’architecte Jean Balladur, voir également les logements rue Decrès, les logements rue Cortembert.
Pour l’architecte Jean-Bernard Tostivin, voir également les logements rue Decrès, les logements rue Cortembert.
Sources :
Goldemberg (Maryse), Guide du promeneur 9e arrondissement, Paris, Parigramme, 1997.
Guide du patrimoine Paris, sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Paris, Hachette, 1994.
Adresse : 34 rue de la Victoire
Métro : Notre-Dame de Lorette
Arrondissement : 9e
Téléphone :