Le jardin du Luxembourg

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Le jardin du Luxembourg

La résidence de Marie de Médicis

A la mort d’Henri IV, la reine Marie de Médicis souhaite vivre dans un palais indépendant du palais du Louvre qu’elle n’aime guère. La première pierre est posée en avril 1615. Réalisé selon les dessins de Salomon de Brosse, le palais (achevé en 1631) ressemble plus par ses dimensions à un château suburbain qu’à un palais, bien que le palais Pitti de Florence en ait été le modèle. Devenu au XIXe siècle le siège de la chambre des pairs, puis du Sénat, le palais est doublé en profondeur côté jardin par l’architecte Alphonse de Gisors en 1835.

Le jardin du Luxembourg : le jardin à l’anglaise

Un jardin à l’italienne

Confiée à Jacques Boyceau (1560-1635), la réalisation du jardin commence en 1612. A cause de la présence du couvent des Chartreux au sud, le jardin ne se déploie pas dans une perspective axée sur la façade du palais, mais sur un axe parallèle au palais. Devant le palais, une fontaine centrale est encadrée de parterres symétriques. Pour mieux apprécier cette partie centrale, un double déambulatoire surélevé forme une terrasse à l’italienne. La fontaine est alimentée par l’ancien aqueduc romain d’Arcueil, dont la reconstruction dure 10 ans. En 1635, André Le Nôtre sera chargé de réaménager les parterres.

Le jardin du Luxembourg : la fontaine Médicis

La grotte de Francine

Réalisée par l’ingénieur florentin Thomas Francine, la grotte commandée par Marie de Médicis ressemble plus à dire vrai à une façade décorée de niches et de statues. Les trois niches sont flanquées de colonnes toscanes. Au-dessus, un fronton aux armes de la France et des Médicis est encadré de figures allégoriques, le Rhône et la Seine. En 1860, la grotte est déplacée suite au percement de la rue de Médicis. Démontée pierre par pierre, elle est remontée plus près du palais et agrémentée d’un bassin de 50m de longueur. La statuaire qui la décorait a été renouvelée : un groupe de trois personnages mythologiques dans la niche centrale, un faune et une chasseresse dans les niches latérales.

Le jardin du Luxembourg : la statue de la reine Marie Stuart

Un musée de la sculpture du 19e siècle

Outre les parterres à la française, le jardin dispose de plusieurs jardins à l’anglaise situés dans la partie Ouest (vers la rue Guynemer). Entre les deux jardins s’élèvent une petite forêt géométrique. Subsiste également le pavillon construit en 1867 par Gabriel Davioud autrefois occupé par un café-restaurant, aujourd’hui par les cours de l’école d’horticulture du Luxembourg. Mais surtout, le jardin abrite aujourd’hui un véritable musée de la sculpture du 19e siècle : 106 statues parmi lesquelles 20 statues représentant des reines de France ou des femmes illustres.

Le jardin du Luxembourg : le pavillon Hittorff

Plusieurs bâtiments dans l’enceinte du jardin

Le jardin du Luxembourg abrite plusieurs bâtiments anciens : le Petit Luxembourg (résidence du président du Sénat), l’hôtel de Vendôme (aujourd’hui occupé par l’école Mines ParisTech), l’orangerie bâtie par Alphonse de Gisors en 1839, le musée du Luxembourg et des serres horticoles notamment réputées pour leur collection d’orchidées.

Le jardin du Luxembourg : le jardin à l’anglaise

Activités et divertissements

Outre des terrains de tennis et de basket-ball, le jardin offre des divertissements pour petits et grands : le théâtre des marionnettes, un parc à jeux, des balades à dos de poney, des tables pour joueurs d’échecs, un kiosque à musique.

Adresse : Rue de Médicis, rue de Vaugirard, Rue Guynemer, boulevard Saint-Michel

Métro : Station « Luxembourg » du RER B ou M° Vavin

Arrondissement : 6e

Téléphone :