Cinéma L’Etoile Voltaire
La sous-station électrique Voltaire

Projet de cinéma L’Etoile Voltaire

Les sous-stations électriques alimentant le métro parisien

La sous-station électrique Voltaire fait partie des 36 sous-stations électriques construites à Paris entre 1900 et la Seconde Guerre mondiale. Elle a été bâti en 1908 par l’architecte Paul Friesé. Celui-ci travaille pour la Compagnie du Métro parisien et réalise pour son compte de nombreuses sous-stations électriques : elles sont destinées à alimenter en électricité le métro parisien.

Projet de cinéma L’Etoile Voltaire : coupe du bâtiment

Un des 23 projets de « Réinventer Paris »

Dans le cadre des 23 projets de « Réinventer Paris », le projet d’Olivier Palatre Architectes a été choisi pour ce site. Il s’agit d’intégrer au bâtiment existant 5 salles de cinéma, mixant art et essai et films populaires. La sous-station sera surélevée pour accueillir une salle panoramique, les bureaux de la SRF (Société des réalisateurs de Films) et sur le toit-terrasse végétalisé, le restaurant du chef étoilé Thierry Marx qui y emploiera des jeunes en insertion. Ce projet de cinéma est porté par David Henochsberg et son équipe, déjà en charge du cinéma Etoile Lilas. Le nouvel équipement devait ouvrir ses salles début 2019.

Projet de cinéma L’Etoile Voltaire : la terrasse sur le toit et son écran de projection en plein air

Le projet retoqué

En juin 2017, le Tribunal administratif de Paris a stoppé le projet : il conteste la décision de la Ville de Paris qui a choisi d’en attribuer la mise en œuvre au réseau de salles Etoile Cinémas. L’association « 14 avenue Parmentier », constituée de riverains, s’oppose en effet au projet. Son porte-parole milite pour « un espace citoyen, participatif, ouvert, non commercial, où l’on puisse se réunir, entrer et sortir librement, sans être obligé de consommer ». L’association s’oppose également à la surélévation du bâtiment industriel dont elle souhaite l’inscription aux MH. La Mairie de Paris a décidé de faire appel de cette décision. D’autres projets issus du concours « Réinventer Paris » pourraient à leur tour être contestés.

Pour l’architecte Paul Friesé, voir également l’usine électrique de la Compagnie de l’Air Comprimé, l’usine électrique du secteur Clichy, la sous-station électrique Bastille-La Cerisaie, la banque suisse et française, la sous-station électrique Temple, la sous-station électrique Sèvres, la sous-station électrique Auteuil, la sous-station électrique Opéra.