La nécropole royale
de Saint-Denis

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de Saint-Denis

La basilique-cathédrale Saint-Denis et le palais abbatial ©Centre des Monuments Français

Un symbole chrétien, artistique et historique

L’église de l’abbaye royale de Saint-Denis occupe une place à part, tant dans l’histoire du christianisme, que dans l’histoire de l’architecture gothique. C’est à son emplacement que fut enterré Saint-Denis, évêque de Paris, vers 250, après son martyre. Basilique à l’origine, puis abbaye et enfin cathédrale depuis 1963, l’église de Saint-Denis est considérée comme le premier exemple d’art gothique au monde. Enfin, elle a abrité depuis l’époque mérovingienne des tombes royales et constitue encore aujourd’hui la nécropole des rois de France.

Plusieurs gisants de rois et reines

La nécropole des rois de France

Dès les origines de la royauté française, l’église devient une nécropole royale. Le plus ancien tombeau sculpté est celui de Dagobert 1er (mort en 628). Plusieurs rois Mérovingiens et Carolingiens y ont leur sépulture et la quasi totalité des capétiens. Outre les rois et les reines, des princes et princesses y sont également enterrés, soit en tout 42 rois, 32 reines, 63 princes et princesses, ainsi que dix grands serviteurs du royaume. Un mausolée circulaire fut commandé par Catherine de Médicis pour les rois Valois. Sans doute dessiné par Jean Bullant, il ne fut jamais achevé et finalement démoli en 1719. Il est possible qu’il ait été remployé dans la colonnade appelée « la Naumachie » située dans le parc Monceau. De même, un mausolée envisagé pour les rois Bourbons ne fut jamais exécuté.

Le tombeau de François 1er et Claude de France

La profanation des tombes pendant la Révolution

Pendant la Révolution française, les tombes sont profanées et les dépouilles sont jetées en 1793 dans deux fosses communes du cimetière. L’archéologue Alexandre Lenoir réussit tout de même à récupérer les statues et les gisants les plus précieux; il les fait entreposer au couvent des Petits-Augustins à Paris. En 1817, le roi Louis XVIII fait replacer les ossements dans la crypte de la basilique, l’identification étant rendue impossible à cause de la chaux utilisée.

La crypte sous la basilique

Un musée de l’art funéraire

Installé dans la basilique, le musée occupe le transept, le chœur et le déambulatoire, ainsi que la crypte. Sa visite offre un saisissant voyage dans l’histoire de la monarchie française et un panorama de l’art funéraire des XIIe au XVIe siècles. Parmi les 70 gisants et mausolées les plus spectaculaires à découvrir, citons ceux de Dagobert, Clovis, Charles Martel, Isabelle d’Aragon, Louis XII et Anne de Bretagne, François 1er et Claude de France, Henri II et Catherine de Médicis. Dans la chapelle consacrée aux cénotaphes des rois Bourbons, le cœur de Louis XVII, qui aurait secrètement été prélevé après sa mort, est placé sous le médaillon le représentant.

Le tombeau d’Henri II et Catherine de Médicis

Accès en transports en commun : station « basilique de Saint-Denis », ligne 13 du métro.

Tarifs : 9 € (adultes), 7 € (tarif réduit), gratuit pour les moins de 18 ans et pour les ressortissants de l’UE entre 18 et 25 ans.

Horaires d’ouverture :
. Entre le 2 janvier et le 31 mars :
Du lundi au samedi : de 10h00 à 17h15. Dimanche : de 12h00 à 17h15.
. Du 1er avril au 30 septembre :
Du lundi au samedi : de 10h00 à 18h15. Dimanche : de 12h00 à 18h15.

La crypte des rois Bourbons

 

 

Adresse : 1 Rue de la Légion d'Honneur 93200 Saint-Denis

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