Le lotissement
du parc de Sceaux
L’ancien domaine du château de Sceaux
Propriété de la famille de Trévise au début du XXe siècle, le domaine du château de Sceaux est mis en vente car devenu trop coûteux pour ses propriétaires. Afin d’éviter un lotissement anarchique, le département de la Seine en fait l’acquisition en 1923. Pour pouvoir restaurer les 228 hectares du parc de Sceaux, 72 hectares sont aliénés et transformés en plus de 900 parcelles situées sur les communes de Sceaux et Antony.
Un cahier des charges exigeant
Le département de la Seine approuve en 1928 un cahier des charges drastique. Une seule habitation doit être construite sur chaque parcelle et comporter un jardin d’agrément. Les immeubles collectifs, ateliers ou activités industrielles sont proscrits. En revanche, une totale liberté est laissée au propriétaire quant au style architectural de sa villa.
Un laboratoire d’architecture du XXe siècle
Les lots sont organisés en sections A, B, C, D et E situées à l’Est, au Sud et au Nord du parc. A l’Est du parc, la section comprise entre l’avenue Le Nôtre et la ligne du RER B regroupe le plus de villas présentant un intérêt architectural : la villa Mauduit d’Auguste Perret (46 avenue Jean Racine), la villa Colboc de style moderne des architectes Henri et Geneviève Colboc (40 avenue Le Nôtre), la villa Trapenard de style moderniste réalisée par Robert Mallet-Stevens (5 avenue Le Nôtre), la villa Granet de style moderniste par Pol Abraham (35 avenue Le Nôtre).
D’autres villas à découvrir au nord du parc
En longeant l’avenue Victor Hugo, l’avenue Franklin Roosevelt puis plus bas la rue Paul Couderc, d’autres belles surprises s’offrent à vous : la singulière villa Hennebique (22 avenue Victor Hugo), la villa Snégaroff par Bruno Elkouken (13 avenue Franklin Roosevelt), la villa Alquier de style Art déco par l’architecte Henry Bertrand-Arnoux (45 avenue Franklin Roosevelt), la maison construite pour lui-même par André Lurçat (21 rue Paul Couderc), la maison de l’architecte Jean Willerval (9 rue Paul Couderc), la maison Badin de l’architecte Paul Nelson et sa curieuse voûte de béton (31 rue Paul Couderc). Sans oublier pour les amateurs d’Art nouveau le Chalet Blanc réalisé par Hector Guimard (2 rue du Lycée).
Accès en transport en commun : prendre le RER B en direction de Saint-Rémy-lès-Chevreuse et descendre à la station « Parc de Sceaux ».
Source :
Exposition « 1923 aux origines du lotissement du parc de Sceaux ».
Adresse : Station de RER « Parc de Sceaux » ou « Sceaux »
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