La cité-jardin basse
du Plessis-Robinson

La cité-jardins basse du Plessis-Robinson
Une cité-jardin adossée à un parc boisé
A partir de 1924, l’architecte Maurice Payret-Dortail (1874-1929) est chargé de concevoir et construire la cité-jardin basse du Plessis-Robinson pour le compte de l’Office Public des habitations à bon marché (OPHBM) de la Seine. D’une superficie de 104 hectares, le terrain est situé sur une pente en bordure de l’actuel parc départemental Henri Sellier.

La cité-jardins basse du Plessis-Robinson
Une cité-jardin réalisée en deux campagnes
Maurice Payret-Dortail réalise entre 1924 et 1926 un total de 217 logements organisés en pavillons individuels mitoyens ou petits immeubles collectifs, ainsi que des ateliers d’artistes. Après son décès en 1929, les architectes Jean Demay et Jean Festoc achèvent la construction de la cité-jardin, qui sera la plus grande conçue entre les deux guerres avec près de 2.000 logements (la plue grande de toutes reste à aujourd’hui la cité-jardin de Suresnes).

La cité-jardins basse du Plessis-Robinson : les jardins partagés
Des jardins familiaux
Inspirée des cités-jardins anglaises, la cité est parsemée d’espaces verts. Elle comporte de nombreux jardins familiaux situés à l’arrière des immeubles et reliés entre eux par des chemins qui serpentent. Ces jardins potagers offrent aux habitants l’occasion de cultiver leurs légumes ou d’en tirer un petit revenu complémentaire. Certains élèvent même des poules et lapins.

La cité-jardins basse du Plessis-Robinson
Une architecture entre modernisme et Art déco
De forme cubique, couverts de toits terrasses, dépourvus d’ornementation, les habitations sont conçues en béton recouvert d’un enduit ciment. Elles expriment un style moderniste alors en pleine éclosion. Quelques détails se réfèrent ça et là à l’Art déco : corniche saillante, garde-corps aux motifs géométriques, fenêtre ovales, claustras en forme de croisillons.

La cité-jardins basse du Plessis-Robinson
Le confort moderne
A l’intérieur, les appartements bénéficient de tout le confort moderne : eau courante, chauffage central collectif, salle de bain avec baignoire lessiveuse.

La cité-jardins basse du Plessis-Robinson
Accès en transports en commun : descendre la gare de Robinson, l’un des terminus de la ligne du RER B situé à . Monter à pied l’avenue de Robinson pour atteindre l’avenue de la République (15 minutes de marche ou bien prendre le bus n°179 à la gare de Robinson). Adossée à la butte formée par le parc Henri Sellier, la cité-jardin se déploie place de l’Auditorium, avenue de la République, rue Jean Jaurès, rue Lucien Arrufat, rue des Sapins, rue des Hêtres, et de l’autre côté du parc Henri Sellier, rue du capitaine Chalvidan.

La cité-jardins basse du Plessis-Robinson
Sources :
Association des cités-jardins d’Ile-de-France
Ville du Plessis-Robinson

La cité-jardins basse du Plessis-Robinson
Adresse : Avenue de la République, rue Jean Jaurès, rue Lucien Arrufat
Métro : Gare de Robinson (RER B)
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