La cathédrale arménienne
Sainte-Croix-Saint-Jean

Accueil|Articles|Patrimoine ancien|La cathédrale arménienne
Sainte-Croix-Saint-Jean

La cathédrale arménienne Sainte-Croix-Saint-Jean

En 1624, les Capucins font construire rue du Perche un couvent à la place d’un ancien jeu de paume ; c’est leur troisième établissement ouvert à Paris. Dédié à l’Immaculée Conception, l’église était ornée de très beaux tableaux religieux exécutés par Laurent de La Hyre et Michel Corneille, et d’une suite de huit tableaux sur la vie de la Vierge.

La cathédrale arménienne Sainte-Croix-Saint-Jean : le chœur
©www.narthex.fr

Fermé à la Révolution, le couvent voit disparaître son cloitre et ses bâtiments conventuels. Rouverte en 1803, l’église devient paroissiale. Rachetée par la ville en 1811, elle prend le vocable de Saint-Jean-Saint-François. En 1828, l’architecte Hippolyte Godde reconstruit le chœur ainsi que le presbytère et la chapelle des catéchismes. Le porche est refait en 1855 par l’architecte Victor Baltard. Depuis 1970, cette église est affectée aux Arméniens catholiques sous le nom de cathédrale arménienne Sainte-Croix-Saint-Jean.

La cathédrale arménienne Sainte-Croix-Saint-Jean

Pour l’architecte Etienne-Hippolyte Godde, voir également l’église Saint-Philippe du Roule, l’église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement, le séminaire de Saint-Sulpice, l’église Notre-Dame de Bonne Nouvelle, l’église Saint-Pierre du Gros Caillou.

Pour l’architecte Victor Baltard, voir également les Halles de Paris, l’église Saint-Philippe du Roule, le temple du Saint-Espritl’hôtel du Timbre, l’église Saint-Augustin.

Sources :
Chadych (Danielle), Le Marais, évolution d’un paysage urbain, Paris, Editions Parigramme, 2010.
Gady (Alexandre), Le Marais, Guide historique et architectural, Paris, Editions Le Passage, 2004.

Adresse : 13 rue du Perche

Métro : Saint-Sébastien Froissart

Arrondissement : 3e

Téléphone :