La basilique
sainte Jeanne d’Arc

La basilique sainte Jeanne d’Arc – Les deux tours et le portail, inspirés des forteresses médiévales

En septembre 1914, le cardinal Amette, archevêque de Paris, fait le vœu devant 30.000 fidèles d’élever une basilique dédiée à Jeanne d’Arc si Paris est épargnée par les troupes d’invasion allemandes. En 1922, l’abbé Derroitte, curé de l’église Saint-Denys de la Chapelle, émet le souhait que la basilique soit élevée sur sa paroisse puisque selon la tradition Jeanne d’Arc est venue se recueillir dans cette église en 1429.

La basilique sainte Jeanne d’Arc – La nef vue de la place de Torcy

En 1926, un concours est lancé par le diocèse de Paris : l’architecte Georges Closson le remporte. Les travaux débutent en 1930. Le chantier rencontre des difficultés à cause de la présence de cavités souterraines. D’énormes piliers de 18m de longueur sont enfoncés dans le sol pour solidifier l’assise. De 1932 à 1935, l’imposante façade ainsi que la première travée sont édifiées. Avec ses deux tours massives et son porche, la façade est un pastiche des forteresses médiévales. Ensuite les travaux sont interrompus jusqu’en 1955.

La basilique sainte Jeanne d’Arc – La nef et ses vitraux

Le projet de Closson étant finalement jugé trop coûteux, les travaux reprennent en 1959, d’après des plans de l’architecte Pierre Isnard ; ils sont achevés en 1964. Celui-ci fait de la 1ère travée un nartex donnant sur une vaste nef rectangulaire en béton et remplissage de brique. Elle est éclairée par des vitraux réalisés par Léon Zack. La nef de la basilique borde la place de Torcy situé à l’arrière.

Source :
Chadych (Danielle) et Leborgne (Dominique), Guide du promeneur 18e arrondissement, Paris, Parigramme, 1996.