La résidence
de l’ambassadeur de Belgique
L’hôtel de La Mark

La résidence de l’ambassadeur de Belgique : le portail d’entrée

Le lieutenant-général des armées du roi

En 1760, un hôtel particulier est édifié pour Louis-Engelbert, comte de La Mark (1701-1773), lieutenant-général des armées du roi et gouverneur du Cambrésis, et son épouse, Marie-Anne de Noailles (1719-1793), fille du maréchal-duc de Noailles. A la mort du comte de La Mark, l’hôtel est vendu au maréchal de Castries (1727-1801), secrétaire d’Etat de la Marine. Résidant à l’hôtel de Castries, le maréchal le loue à la marquise de Chauvelin puis à la duchesse des Deux-Ponts.

La résidence de l’ambassadeur de Belgique – Le jardin

La résidence de l’ambassadeur de Belgique

Le célèbre marquis de La Fayette (1757-1834) est ensuite propriétaire mais loue la demeure à François-Joseph de Choiseul-Meuse. Au XIXe siècle, l’hôtel a notamment appartenu à la famille de Mercy-Argenteau (voir l’hôtel de Mercy-Argenteau). En 1935, le royaume de Belgique en fait l’acquisition : c’est aujourd’hui la résidence de l’ambassadeur de Belgique.

La résidence de l’ambassadeur de Belgique – Un salon ©Ma Sérendipité

De somptueux décors intérieurs

A l’origine, l’entrée de l’hôtel se situe rue d’Aguesseau. Sous le Second Empire, la demeure est fortement remaniée et agrandie. L’entrée est alors déplacée rue de Surène : elle se signale par un imposant portail double imitant le style classique. A l’intérieur, l’hôtel conserve de belles boiseries blanc et or de style rocaille. Un salon possède également un décor de chinoiseries attribué à l’ornemaniste Christophe Huet.