Le chai sub-aquatique
des réservoirs de Passy

Les réservoirs de Passy – Vue aérienne

Stocker de l’eau non potable

Les réservoirs de Passy sont construits entre 1858 et 1866. Ils permettent de stocker de l’eau non potable. Les réservoirs sont constitués à l’origine de deux bassins à ciel ouvert. En 1898, un troisième bassin à ciel ouvert et trois bassins souterrains sont ajoutés.

Aujourd’hui, deux bassins encore en activité servent à alimenter en eau le bois de Boulogne, le bois de Vincennes et à arroser les parcs et jardin de tout l’ouest parisien.

Le chai sub-aquatique du réservoir de Passy

Un chai subaquatique

A l’heure actuelle, deux des quatre bassins sont inutilisés : le bassin « Villejuste » qui est vidé de son eau (comprenant deux niveaux et recouvert d’une surface engazonnée) et le plus petit bassin, appelée « la réserve incendie ». Dans le cadre du concours « Réinventer Paris II », la Ville de Paris a proposé le site de ces deux bassins : cet appel à projets vise à redonner vie à des lieux souterrains de Paris.

20 projets lauréats ont été choisis. Celui du chai subaquatique des réservoirs de Passy est sans doute le plus singulier. Il est porté par Emmanuel Poirmeur : inventeur d’un procédé de vieillissement du vin dans l’eau, il gère déjà à Saint-Jean de Luz un lieu de vinification sous-marine. L’agence d’architecture Miguel Montouro et associés est également partie prenante du projet.

Nécessitant la remise en eau partielle du bassin « Villejuste », le projet comprendra :
. Un chai subaquatique ;
. Un espace de restauration ;
. Une halle où la production sera commercialisée.

Un espace événementiel permettra également d’accueillir des manifestations liées à la viticulture et à l’œnologie. Sur la surface engazonnée, la création d’une ferme agricole est prévue. Les travaux devraient démarrer en 2021 et s’étaler sur 18 mois.