Maison locative de la
Grande Confrérie aux bourgeois

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Grande Confrérie aux bourgeois
La maison de la confrérie Notre-Dame aux Bourgeois

La maison de la confrérie Notre-Dame aux Bourgeois

La grande confrérie Notre-Dame aux prêtres et aux bourgeois, plus simplement appelée « Grande Confrérie aux bourgeois », fut la plus puissante confrérie de Paris. C’était une association pieuse et charitable dont les membres se devaient le secours mutuel ainsi que des devoirs de charité. Dès le XIIe siècle, elle compte 72 confrères, pour moitié clercs et pour moitié laïcs. En 1448, la confrérie fait l’acquisition d’une maison dans l’actuelle rue Frédéric Santon. En 1776, une nouvelle maison locative est construite dans le style néo-classique par Jean-Baptiste Boulland, architecte du chapitre Notre-Dame et du chapitre Saint-Germain l’Auxerrois.

Maison de la confrérie Notre-Dame aux Bourgeois

Maison de la confrérie Notre-Dame aux Bourgeois

La maison est construite en pierre de taille. Deux arcades embrassent le rez-de-chaussée et l’entresol. Au-dessus, les quatre étages sont percés de fenêtres rectangulaires de taille décroissante. Les banquettes situées à la base des fenêtres reposent sur d’élégantes consoles. Très réduit en hauteur, le cinquième étage est pris dans l’entablement à consoles qui soutiennent une corniche en forte saillie.

Source :
Gady (Alexandre), La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier Latin, Hoëbeke, Paris, 1998.

Adresse : 9 rue Frédéric Sauton

Métro : Maubert-Mutualité

Arrondissement : 5e

Téléphone :