Le Mastaba 1

Le Mastaba 1 : l’entrée menant à la maison

La deuxième architecture pensée par Jean-Pierre Raynaud

En 1989, le plasticien Jean-Pierre Raynaud (né en 1939) signe avec le Mastaba 1 sa deuxième œuvre construite. La première fut sa maison de la Celle-Saint-Cloud, commencée en 1969 et détruite selon sa volonté en 1993. La construction du Mastaba est le fruit de sa collaboration avec l’architecte des Monuments Historiques Jean Dedieu.

Le Mastaba 1

Un mastaba, monument funéraire du silence

Cette architecture insolite témoigne de l’intérêt du plasticien pour les monuments funéraires, lieux du silence. Ayant la forme d’un Mastaba, tombeau dans l’Egypte antique, cette maison dépourvue de fenêtres est recouverte de carreaux blancs en céramique. Le volume extérieur parait bien modeste, mais l’édifice d’une superficie de 407 m2 est presque entièrement souterrain, éclairé par des puits de lumière zénithaux.

Le Mastaba 1 : le salon

Un espace immaculé de blancheur

Passé l’entrée, un escalier en béton descend vers le grand salon (éclairé par une coupole) et vers des espaces très peu cloisonnés, entièrement peints en blanc. A l’inverse, il faut monter quelques marches pour accéder au bureau qui surplombe le grand salon. Ses murs sont recouverts d’étagères où sont placés des pots, l’une des marques de fabrique de l’artiste. Un grand pot rouge trône également à l’entrée de la maison.

Le Mastaba 1 : le bureau

Un lieu d’exposition géré par la municipalité

Pensé par Raynaud comme « un lieu de vérification de son travail », la maison lieu interroge la place de l’homme au sein d’un milieu urbain. L’artiste y habita quelques temps puis s’en servit de lieu d’exposition. Acquis par la ville de la Garenne-Colombes en 2006, le lieu a ouvert ses portes en 2009 et propose animations et expositions autour de l’œuvre de Jean-Pierre Raynaud. Un lieu très singulier qui vaut bien une visite !