La Nouvelle-Eve

La Nouvelle-Eve

Ouverte en 1897 sous le nom de Champ-de-Foire, cette petite salle de 250 places a maintes fois changé de nom. Elle eut beaucoup de mal à trouver son public : on y donna du théâtre, de l’opérette, des concerts et les premières revues nues parisiennes. La salle s’est successivement appelée les Funambules, le théâtre Sans-Gêne, la Comédie Parisienne, les Fantaisies Parisiennes, le Petit-Théâtre, le théâtre des Fantaisies, le Nouveau Théâtre, le concert Senga, le théâtre Balzac, le concert Marjal, le théâtre Fontaine, le théâtre des Deux-Masques, le Gaîty Théâtre, le théâtre Varia, le théâtre du Vice et de la Vertu, le théâtre du Sex-Appeal, le théâtre Balieff et enfin les Folies Montmartre.

La Nouvelle-Eve ©La Nouvelle Eve

En 1949, René Bardy, alors propriétaire du cabaret Eve situé place Pigalle, rachète la salle et la rebaptise La Nouvelle Eve. A cette occasion, le décor est entièrement refait dans le style Belle Epoque par l’architecte Maurice Gridaine et le décorateur Rigal : le plafond étoilé et tamisé, la piste fluorescente et multicolore et le fronton de scène de style corinthien donnent à la salle un cachet unique. A l’instar du Moulin Rouge situé à proximité, le lieu offre désormais au public des revues à grand spectacle. Acquise en 1966 par les frères Pierini, la Nouvelle Eve présente depuis 2010 la revue « Paris je t’aime ».

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