La chapelle
des religieuses de l’Assomption

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La chapelle des religieuses de l’Assomption

Le château de la Tuilerie

Cette demeure est construite en 1782 par le marquis de La Tour du Pin. Ministre de la Guerre sous Louis XVI, de 1789 à 1790, il monte sur l’échafaud le 28 avril 1794. Habité successivement par la comtesse de Brienne puis le célèbre Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (voir l’hôtel de Saint-Florentin), le château et son parc sont acquis en 1855 par les Religieuses de l’Assomption.

La chapelle des religieuses de l’Assomption ©Studio Lacoua

Les Religieuses de l’Assomption

La congrégation aménage le château en pensionnat de jeunes filles et fait construire un monastère dans le parc. Suite à la loi de séparation de l’Etat et de l’Eglise, les sœurs sont chassées en 1906. En 1927, le château est rasé laissant place au nouveau quartier de la place Rodin. En 1953, les religieuses y réinstalle leur congrégation au n°17 rue de l’Assomption dans un bâtiment ancien subsistant.

La chapelle du Christ-Médiateur

En 1961, la construction de la chapelle du Christ-Médiateur est confiée à l’architecte Noël Le Maresquier. Fils du célèbre architecte Charles Lemaresquier, il fut en charge de la reconstruction de la ville de Saint-Nazaire détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. Disciple de Le Corbusier, il réalise cette chapelle dans le style brutaliste. Triangulaire en plan, l’édifice (lieu servant à la fois de culte et de pèlerinage) est construit en béton armé brut de décoffrage. Ses façades sont animées par des parois de verre, œuvre de l’illustre maître-vitrier Maurice Max Ingrand (1909-1969). Ce vitrailliste très célèbre a réalisé les vitraux de nombreuses églises en France et à l’étranger.

La chapelle des religieuses de l’Assomption ©Studio Lacoua

Pour l’architecte Noël Le Maresquier, voir également la tour Mirabeau.

Adresse : 17 rue de l’Assomption

Métro : Ranelagh

Arrondissement : 16e

Téléphone :