L’hôtel Montana

L’hôtel Montana : la façade en béton gris anthracite et verre

L’histoire du Montana débute dans les années 1950 : c’est alors un repaire pour les amateurs de jazz, fréquenté par Boris Vian, Juliette Gréco et les existentialistes. Dans les années 1960, le lieu devient un petit hôtel avec un club branché que fréquente le show-bizz. En 2009, le Montana, tombé en désuétude, est repris par Jean-Yves le Fur ; il redevient un micro club branché. André (le Baron, chez Moune, l’hôtel Amour), l’un des rois de la nuit à Paris, est aux manettes.

L’hôtel Montana : la suite Blanc graffiti ©hôtel Montana

En 2015, après des travaux d’aménagement, le Montana rouvre : il s’est enrichie d’un hôtel arty composé de six suites et d’un restaurant, « La Gauche Caviar ». Le cabinet d’architecture Bona-Lemercier et le décorateur Vincent Darré ont conçu la façade et les espaces intérieurs. Derrière une façade ultra-contemporaine en béton gris foncé teinté dans la masse et percée de bow-windows rectangulaires, l’hôtel abrite un restaurant, six suites (une par étage) et un rooftop avec vue sur le quartier.

L’hôtel Montana : la suite Bleu Acide ©hôtel Montana

Chaque suite est conçue dans un style ludique et excentrique. Elles évoquent chacune une époque marquante de Saint-Germain-des-Prés : Cocteau dans la suite Blanc Graffiti, le Montparnasse des années 1930 dans la suite Bleu Acide, les années 1980 dans la suite Miroir d’Argent, etc. En revanche, toutes les salles de bains utilisent le même code : elles sont recouvertes du sol au plafond de carrelage de piscine noir et agrémentées de baignoires anciennes. Situé au rez-de-chaussée, le bar est ouvert de 12h à minuit. Le club au sous-sol (sélectif, cela va sans dire) prend ensuite la relève.