Bâtiment à pans de bois
Rue de Braque

Bâtiment à pans de bois Rue de Braque

A Paris, les façades à colombages ont pratiquement disparu du paysage à partir du XVIIe siècle. Sous Louis XIV, l’ordonnance royale du 18 août 1667 interdit désormais les encorbellements et exige que les façades à pan de bois soient recouvertes de plâtre à la chaux. Il s’agit à cette époque de limiter les risques de propagation des incendies, suite au grand incendie de Londres survenu le 2 septembre 1666. Les travaux haussmanniens achèveront de faire disparaître pratiquement toutes celles qui restaient.

Bâtiment à pans de bois Rue de Braque

Les rares façades à colombages encore visibles sont surtout situées dans le Marais : les plus connues sont celles des n°11 et 13 rue François Miron ainsi que celle de la maison de l’abbaye de Maubuisson rue des Barres. Une autre se cache au fond de la cour pavée de l’hôtel particulier situé au n°5 rue de Braque. Ce bâtiment exceptionnel présente un rez-de-chaussée en pierre percé d’arcades en anse de panier appareilles à refends. Au-dessus s’élèvent deux étages de pans de bois reposant sur des encorbellements en pierre. La cour est fermée par un digicode.