Le jardin Catherine Labouré

Le jardin Catherine Labouré

La congrégation des Filles de la Charité

A l’origine, la congrégation des Filles de la Charité (ou Sœurs de la Charité) est installée au n°112 rue du Faubourg Saint-Denis. Le couvent se situe alors juste en face de la Congrégation de la Mission (ou des lazaristes) fondée en 1625 par Vincent de Paul. Les sœurs ne sont pas cloîtrées et ont pour mission de secourir les malheureux.

En 1792, le couvent est démantelé et devient une caserne, puis une maison royale de santé. Les sœurs des Filles de la Charité s’établissent d’abord rue du Vieux Colombier puis rue du Bac, dans l’hôtel de La Vallière. Leur établissement s’agrandit avec l’acquisition de l’hôtel de Chatillon : de nouveaux bâtiments sont construits entre 1813 et 1815, dont la chapelle, bénite le 6 août 1815.

Le jardin Catherine Labouré

L’apparition de la sainte Vierge à Catherine Labouré

Le 27 novembre 1830, la sainte Vierge apparaît à sœur Catherine Labouré alors qu’elle se trouve à l’intérieur de la chapelle. A partir de 1832, des médailles sont frappées. Le 31 décembre 1876, quelques jours après la mort de sœur Catherine Labouré, un premier miracle se produit : la chapelle, appelée chapelle de la médaille miraculeuse, devient un lieu de pèlerinage très fréquenté par les catholiques.

Grâce à la générosité des sœurs des Filles de la Charité, l’ancien potager du couvent est devenu aujourd’hui un espace vert de 7.000 m2 géré par la Ville de Paris. Jouxtant le couvent, il a conservé son tracé ancien en forme de croix. Des pommiers « en cordon », des cerisiers à l’écorce lisse, voisinent avec des haies de charmilles, des genêts et des saules. Un petit potager pédagogique a également été créé pour les enfants.