La congrégation
du Saint-Esprit

La chapelle de la congrégation du Saint-Esprit

En 1703, Claude Poullart des Places (1679-1709) fonde à Paris la congrégation du Saint-Esprit. Le séminaire forme des prêtres pauvres qui se destinent à servir dans des paroisses pauvres. A partir de 1816, le séminaire a également pour vocation de former les prêtres de toutes les colonies françaises. Les spiritains sont environ 1600 membres dans le monde, répartis dans une soixantaine de pays, principalement en Afrique. La congrégation s’installe à l’angle de la rue Rataud où elle fait construire un bâtiment par l’architecte René Baudouin entre 1732 et 1734. En 1768, la chapelle est reconstruite, d’abord par Nicolas le Camus de Mézières, puis par Jean-François Chalgrin. A partir de 1782, Chalgrin élève le bâtiment sur la rue Lhomond. Le dessin de l’escalier serait de Jacques-Germain Soufflot.

La congrégation du Saint-Esprit – L’escalier

La chapelle se signale par une façade dépouillée sur la rue Lhomond. Au-dessus de la porte, une grande baie en plein cintre est surmontée d’un bas-relief. Exécuté par François Duret, ce bas-relief représente la prédication et le baptême des missionnaires. Le mur laissé nu et l’importante corniche à modillons sont caractéristiques du style néo-classique. A l’intérieur, la chapelle a été repeinte entre 1876 et 1878.

La chapelle de la congrégation du Saint-Esprit est une chapelle privée, ouverte au public pour les offices et sur demande (s’adresser à l’accueil).

La congrégation du Saint-Esprit – Le bâtiment et la chapelle rue Lhomond

Pour l’architecte Nicolas Le Camus de Mézières, voir également la Halle aux blés, l’hôtel de Beauvau.

Pour l’architecte Jean-François Chalgrin, voir également l’église Saint-Philippe du Roule, l’hôtel de Saint-Florentin, le Collège de France, l’Arc de Triomphe de l’Etoile, l’église Saint-Sulpice, l’hôtel de Luzy, l’hôtel Cromot du Bourg.

Sources :
Dreyfuss (Bertrand), Guide du promeneur 5e arrondissement, Paris, Parigramme, 1996.
Guide du patrimoine Paris, sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Paris, Hachette, 1994.
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