La barrière d’Enfer
Les barrières d’octroi encerclant Paris
Le nom de cette barrière d’octroi provient de la rue d’Enfer. Elle est édifiée en 1787 par l’architecte Claude-Nicolas Ledoux. A cette époque, on prévoit la construction de 61 barrières appelées également « propylées », 54 furent réalisées. L’objectif est de taxer les marchandises entrant dans Paris grâce à une taxe perçue par la Ferme générale. C’est pourquoi cette enceinte est appelée le mur des Fermiers généraux.
La barrière d’enfer
La barrière d’Enfer est constituée de deux pavillons identiques. De style néo-classique, les façades sont agrémentées d’arcades en plein cintre, encadrées de claveaux saillants en harpe. Sous la corniche à modillons, une frise sculptée par Jean-Guillaume Moitte représente des danseuses. Le pavillon Est est occupé par l’inspection générale des carrière. C’est également l’entrée des catacombes de Paris.
Plusieurs musées regroupés dans le pavillon Ouest
Le pavillon Ouest est occupé depuis le 25 août 2019 par le musée de la Libération de Paris, le musée du général Leclerc et le musée Jean Moulin.
Pour l’architecte Claude-Nicolas Ledoux, voir également l’hôtel d’Hallwyll, la barrière du Trône, la barrière de Chartres, la rotonde de la Villette, l’hôtel Thélusson, l’hôtel d’Uzès.
Source :
Dansel (Michel), Guide du promeneur 14e arrondissement, Paris, Parigramme, 1997.
Adresse : Place Denfert-Rochereau
Métro : Denfert-Rochereau
Arrondissement : 14e
Téléphone :