La cité des Eiders

La cité des Eiders

Dans les années 1970, un certain nombre d’architectes décident de créer des formes et des habitations en rupture avec l’architecture répétitive et monotone des années 1950 et 1960. Les tentatives sont nombreuses, les résultats inégaux. En 1981, l’architecte Mario Heymann, assisté de Hugues Jirou et Philippe Schroeder, livre lun des immeubles les plus radicaux et les plus insolites du moment.

La cité des Eiders

Assemblage d’éléments préfabriqués, cet ensemble de 995 logements, appelé cité des Eiders, se développe selon une forme proliférante et complexe, offrant à chaque habitant un logement qui se singularise. Les immeubles se développent sur plusieurs rues à l’intérieur de l’ilot autour de cours hexagonales qui évitent les vis-à-vis trop proches. Sans doute excessive et un peu gratuite, cette architecture a le grand mérite de se singulariser dans le paysage parisien grâce à ses fenêtres arrondies, ses formes courbes, ses chapeaux et ses couleurs.

La cité des Eiders

Pour l’architecte Mario Heymann, voir également les logements rue Erard, les logements rue Barrault, les logements rue des Pyrénées, le logements rue Saint-Ambroise, les logements boulevard Vincent Auriol, les logements rue Claude Terrasse et boulevard Murat, les logements rue de Lourmel, les logements avenue Paul Doumer, les logements rue Bayard.

La cité des Eiders

Sources :
Lapierre (Eric), Guide d’architecture Paris 1900-2008, Paris, Pavillon de l’Arsenal, 2008
Martin (Hervé), Guide de l’architecture moderne à Paris, Paris, Alternatives, 2010

Adresse : 145 avenue de Flandre et rue l'Ourcq

Métro : Crimée

Arrondissement : 19e

Téléphone :